ECLAIREUSES ET ECLAIREURS LIBRES DU CONGO-BRAZZAVILLE

ECLAIREUSES ET ECLAIREURS LIBRES DU CONGO-BRAZZAVILLE

PENETRATION EUROPEENNE

La pénétration européenne

 

En 1482, l'explorateur portugais Diogo Cao atteignit l'embouchure du fleuve Congo. Les contacts avec les populations indigènes furent tendus. Les Portugais commencèrent la traite des Noirs, ce qui eut pour effet de réduire grandement la population et de déstabiliser les entités politiques et les sociétés d'Afrique centrale. C'est dans ce contexte d’exploitation que débuta la pénétration européenne vers 1875 avec Pierre Savorgnan de Brazza, qui remonta le cours de l'Ogooué, explora la rive droite du fleuve Congo. 

En 1880, il conclut avec un souverain téké, le roi Makoko, un traité de protectorat au profit de la France (1880). Puis, en 1883, Cordier négocia un traité de reconnaissance avec le royaume de Loango.

 

La colonisation française

Le Parlement français ratifia l'accord de Savorgnan de Brazza en 1882, tandis que la conférence de Berlin (1884-1885) reconnut les droits de la France sur la rive droite du Congo. Devenu commissaire général, Pierre Savorgnan de Brazza réunit le Congo et le Gabon sous son autorité, puis étendit les possessions françaises vers le nord. La colonie du Congo français fut créée en 1891 et des compagnies concessionnaires se partagèrent le territoire pour exploiter les ressources (caoutchouc et ivoire). Ces compagnies se livrèrent à toutes sortes d’exactions: réquisitions, pillage des ressources, travail forcé, brutalités, assassinats, etc., ce qui eut pour effet de susciter des révoltes, toutes réprimées dans le sang.

En 1910, Brazzaville devint la capitale de l'Afrique équatoriale française, et les régions explorées par Brazza furent partagées en deux territoires: le Gabon à l’ouest et le Congo à l’est. En 1911, les compagnies concessionnaires perdirent la majeure partie de leurs territoires. La réaction anti-coloniale qui se manifesta par la suite prit la forme de mouvements de protestation. Mais le nationalisme ne commença réellement qu’après la Seconde Guerre mondiale. Tirant parti des rivalités locales, l’abbé Fulbert Youlou se fit élire aux élections municipales de 1956 et accéda au porte de premier ministre (1958) de la République au sein de la Communauté équatoriale française. 

 



14/01/2007
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